PETER BRIGGS
Sous le vocable de Rûpa on désigne la synthèse de la forme sensible et de la forme mentale (le sentiment) ni naturaliste, ni idéaliste ; à travers des répétitions, des multiplications, se dévoile le sens caché des apparences. Eros est à l’œuvre, dans ces métamorphoses et formes arabesques, dans le passage d’un règne à l’autre le végétal, le minéral, et l’organique. Il semble que le “démon de l’analogie” règne sur l’esprit. De l’artiste et suscite chez le regardeur le démon de l’interprétation. Peut-on parler d’une pratique voluptueuse de la forme et du matériau ?
Tout cela dans une sorte d’obscurité indispensable à l’artiste où se fabriquent et se trament ces merveilles. Là où il y a des grand feux, des moulages, des miroirs des encres noires, des taxidermies, des cornues d’argent, des coeurs en flammes. Que ce soit l’envers ou l’intime, l’intérieur des choses, cette matrice “involutive”, cette torsion qui plie la pierre, le bronze, enroule la terre et offre comme un coquillage, un développement combiné de thèmes simples de l’hélice à la spire…. ”Le rêve est involutif, il se développe de dehors au dedans” Peter Briggs ne dissocie pas la question ornementale de la sculpture comme art majeur. On repère des préciosités souvenirs érudits et poétiques du maniérisme dans ces dispositifs qui mettent en relation des pierres flottantes vraies ou fausses, avec des miroirs et tous ces reflets et ces éclats dispersés qui égarent et charment le regard.